Joyeuse Saint-Nicolas
Quelle chance Saint-Nicolas s'est déplacé jusqu'au Portugal cette nuit!
Merci Saint-Nicolas...Merci Fred qui nous a envoyé cette grande boite de Spéculoos en forme de Saint-Nicolas pour que cette fête soit complète! Bientôt je m'esaierai à les faire moi-même car nous adorons ces biscuits. Ce sont LES biscuits que l'on retrouve partout en Belgique, ceux qui accompagnent le café dans les cafés Bruxellois...Ils sont délicieux!
Revenons à notre cher Saint-Nicolas qui a gâté mon fiston enrhumé.
En Belgique, Saint-Nicolas apporte toujours des mandarines, des spéculoos et autres friandises accompagnés de quelques cadeaux pour les enfants sages...Pour ceux qui ne le sont pas c'est le père fouettard qui vient pour les punir(Je n'insiste pas trop sur ce personnage un peu effrayant!). Je me souviens des files interminables qu'il fallait se taper chaque année pour que mes p'tits frères fassent la fameuse photo avec le grand saint et son sombre compagnon. Je trouve que cela casse la magie car le "vrai" doit rester imaginaire. Lorsque les enfants voient par exemple que père Fouettard a des nénès et du cirage sur la figure et que le grand Saint à mis sa barbe de travers...'Faut vraiment avoir la foi pour continuer à y croire!
Ne pas oublier, la veille au soir de préparer l'assiette pour que l'âne et Saint-Nicolas puissent grignoter un ch'tit quelque chose et déposer le tout avec la lettre au pied du sapin. J'ai du réfréner les ardeurs de mon fiston qui voulait préparer une assiette de riz aux carottes accompagné d'un verre de vin pour le grand Saint. J'ai du lui expliquer que Saint Nicolas ne pourra pas tout manger car il s'arrête chez beaucoup de gens et que si il doit manger un grand plat chez tout le monde, il va faire une indigestion. Finalement, il s'est contenté de lui mettre un petit verre d'alcool de cerise, deux biscuits et une carotte pour l'âne (Qu'il voulait d'abord peler!)
J’ai été très déçue le jour où j’ai appris que ces vieux barbus (Père Noël et Saint-Nicolas) n’existaient pas, lorsque j’ai appris que les cloches de Rome n’apportaient pas de chocolat la nuit de Pâques, qu’il n’y avait pas de p’tites souris qui venaient chercher les dents…la déception était égale à la magie que ces histoires avaient fait naître en moi, j’ai vécu tant de bons moments en leur compagnie que je trouve que cela vaut la peine de laisser les enfants croire tant qu’ils en ressentent le besoin et j’entrerai dans les rêves de mon fiston tant qu’il me le permettra et le jour où il me posera les questions, je lui répondrai du mieux que je pourrai comme ma mère l’a fait pour moi.